Je viens de faire la découverte de la théorie sociologique des générations. Vous connaissez certainement la génération des baby-boomers, nés entre 1943 et 1960. D'après la plupart des sociologues, les baby-boomers mettent la société au dessus de tout. Ainsi pour nos désormais cinquantenaires, le bonheur s’atteindrait par le travail et la réussite sociale, l'accomplissement de soi étant secondaire.
Et bien moi, je fais parti de la Génération Y, regroupant toutes celles et ceux qui ont vu le jour entre 1975 et 1994. Pour ce qui est de l'Europe, on considère que les enfants qui n'ont aucune mémoire de dictature ou de communisme sont des "Y". On les caractérise comme étant très calés en technologie ; ils sont, dès la tendre enfance, d'habiles négociateurs, qui ont appris à vivre en synergie avec leurs parents du Baby Boom. On les voit plus tolérants, moins radicaux que ceux qui les précèdent (la génération X 1961 – 1974). En Amérique, et bientôt sous nos latitudes, leur arrivée dérange certains employeurs : ils sont indépendants et savent ce qu'ils valent. Ils n'ont pas peur de se comparer aux autres.
Contrairement à leurs parents, les jeunes de la génération Y ne placent pas le travail au premier plan. Pour Jean Pralong, « Ils cherchent une passion, pas un job. Le travail doit leur plaire tout de suite. Le discours « Mange ton pain noir en premier » n’a pas de prise sur eux. Ils veulent donner du sens à leur vie, se fichent de la progression hiérarchique, ne sont pas dans une logique de métier et ne cherchent pas le prestige du poste. En France, les jeunes sont encore assez formatés, mais on est au moment où tout cela va voler en éclats. ». Ce sont également des globe-trotteurs, avides d'en connaître plus sur le monde. Le racisme est très peu répandu dans cette génération.
Et vous voulez que je vous dise ? Et bien je ne suis pas peu fier d’appartenir à cette génération Y. Je me reconnais assez bien dans cette démarche. Découverte, partage, respect et humilité. Discover the world and save it