jeudi 25 décembre 2008

Un dimanche ensoleillé

Je reviens des Galeries Lafayette. Objectif : admirer, avec mes grands yeux d'enfant, les marionnettes et mises en scène des grands magasins. En y allant un dimanche soir, normalement, aucun risque de tomber sur une cohue enfantine et parisienne. Erreur ! ! ! Le jour des enfants n'est-il pas le mercredi? Ne sont-ils pas en vacances, en cette belle période, et profiter des après-midi tranquilles pour aller, à leur façon et à leur rythme, s'écarquiller les yeux et s'en mettre plein les mirettes? Et bien non! A place de quoi, un embouteillage de poussettes, une foule de morveux en tout genre et tout plein de grands cons pour les accompagner. Car c'est bien de ça qu'il s'agit : pourquoi s'obstiner à administrer une dose hors norme de stress à soi-même ainsi qu'à ses rejetons? C'est la meilleure façon de pourrir sa soirée, et celle des autres, non?
De toute façon, petite aparthé, c'est le même problème avec les vieux. Qui c'est qui se précipite, pendant les vacances et les week-end dans les supermarchés, les musées et les parcs d'attraction? Qui c'est qui utilise les transports en commun aux heures de pointe, juste qu'en tu rentres du boulot, crevé, qui te pique ta place que tu laisses par compassion, alors qu'ils ont toute la journée pour se déplacer?
Alors tant pis, je rebrousse chemin et me promet de revenir plus tard, bien plus tard, quand les rêves des enfants auront remplacé les colères des parents.

dimanche 9 mars 2008

La claque d'un déclic

Une claque. Il n'y a pas d'autre mot pour désigner le choc culturel que vous procure chaque voyage à l'étranger. Intrigue violente, stimulation assommante, passé les portes de l'aéroport et c'est une perte de repères, un vertige d'inconnues qui vous envahit. Un peu de repos puis c'est la découverte d'un mode de vie nouveau, d'une pensée différente, d'un paysage changé. Les regards ne signifient plus la même chose. D'ailleurs les regards se portent sur vous maintenant. Vous êtes étranger. alors vous vous comprenez vous même. Vous repassent dans la tête la culture culinaire tant enviée et jamais vraiment comprise, les vieilles pierres de nos murs rarement regardées et l'arrogance d'être français lue dans la presse de la veille. Une expérience à l'étranger, c'est tout d'abord une claque puis un déclic.
Il faut ouvrir grand les yeux. Pas seulement voir mais aussi regarder, scruter et décortiquer les moindres détails. Les couleurs, les formes, la lumière et le rythme des choses. Une multitude de mouvements qui ressemble au connu mais pourtant diffère par un je ne sais quoi troublant et excitant. La vie de cet ici à son propre tempo, sa propre musique qu'il faut apprendre à apprécier. Alors il ne faut pas simplement l'entendre mais bel et bien l'écouter. L'écouter dans toutes ses composantes. Les aigues, les graves, les stridents et les énervants. Il faut parvenir à jouer la partition écrite pour vous, quelque part dans les environs. Vous y jouerez un rythme simple, une mélodie entrainante ou un solo torride. Le tout étant de s'intégrer dans cet ensemble si harmonieux.
Une expérience à l'étranger, c'est une ouverture sur soi-même, un voyage vers les autres et la claque d'un déclic.

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mardi 12 février 2008

Génération Y

Je viens de faire la découverte de la théorie sociologique des générations. Vous connaissez certainement la génération des baby-boomers, nés entre 1943 et 1960. D'après la plupart des sociologues, les baby-boomers mettent la société au dessus de tout. Ainsi pour nos désormais cinquantenaires, le bonheur s’atteindrait par le travail et la réussite sociale, l'accomplissement de soi étant secondaire.

Et bien moi, je fais parti de la Génération Y, regroupant toutes celles et ceux qui ont vu le jour entre 1975 et 1994. Pour ce qui est de l'Europe, on considère que les enfants qui n'ont aucune mémoire de dictature ou de communisme sont des "Y". On les caractérise comme étant très calés en technologie ; ils sont, dès la tendre enfance, d'habiles négociateurs, qui ont appris à vivre en synergie avec leurs parents du Baby Boom. On les voit plus tolérants, moins radicaux que ceux qui les précèdent (la génération X 1961 – 1974). En Amérique, et bientôt sous nos latitudes, leur arrivée dérange certains employeurs : ils sont indépendants et savent ce qu'ils valent. Ils n'ont pas peur de se comparer aux autres.

Contrairement à leurs parents, les jeunes de la génération Y ne placent pas le travail au premier plan. Pour Jean Pralong, « Ils cherchent une passion, pas un job. Le travail doit leur plaire tout de suite. Le discours « Mange ton pain noir en premier » n’a pas de prise sur eux. Ils veulent donner du sens à leur vie, se fichent de la progression hiérarchique, ne sont pas dans une logique de métier et ne cherchent pas le prestige du poste. En France, les jeunes sont encore assez formatés, mais on est au moment où tout cela va voler en éclats. ». Ce sont également des globe-trotteurs, avides d'en connaître plus sur le monde. Le racisme est très peu répandu dans cette génération.

Et vous voulez que je vous dise ? Et bien je ne suis pas peu fier d’appartenir à cette génération Y. Je me reconnais assez bien dans cette démarche. Découverte, partage, respect et humilité. Discover the world and save it

mardi 25 décembre 2007

Le courage du respect



Réflexion à venir sur le courage du respect

samedi 22 décembre 2007

La jeune fin (Pantoum)

Par ici la jeunesse
Désabusée et parfois trompée
A la recherche d'une nuit d'ivresse
Te voici vieillie et fatiguée

Désabusée et parfois trompée
Tu ne sais pourtant t'arrêter
Te voici vieillie et fatiguée
A attendre groggy l'éternité

Tu ne sais pourtant t'arrêter
Aucune limite ne t'attendrit
A attendre groggy l'éternité
C'est maintenant le noir qui t'assagit

Aucune limite ne t'attendrit
Allongée, parfumée et enlacée
C'est maintenant le noir qui t'assagit
Pour cette ultime nuit enfin trouvée
Eoarn

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dimanche 16 décembre 2007

Incipit

Rien. Il ne voyait rien, dans cette immense promiscuité, qui puisse le rassurer. Rien que de malsaines et diffuses odeurs accompagnées d'une incessante incantation à l'origine de son mal-être. Pourtant il s'efforçait de continuer, de son innocente maladresse, touchante et lancinante.
Eoarn